La Fin d'Ivan Ivanovitch (Contes du Grand Est)

« Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main. » Proverbe russe.

 

C’est une histoire dans laquelle la sorcière ne se sert de son balais que pour effacer ses traces. C’est une histoire dans laquelle un cavalier invincible sèmant la haine et le désarroi ne peut être vaincu, même par le coeur le plus brave. Et cette princesse superbe aux allures si raffinées qui ne peut s'empêcher d'aller massacrer de son épée les hordes barbares les plus terrifiantes. Ces nains qui creusent les volcans des frontières ténébreuses pour en réveiller les sèves les plus maléfiques afin d'y forger des trésors inconcevables. Et quand les plus grands rapaces des plaines gelées se font les plus redoutables des princes de guerre, quand les montures sont si rapides qu'elles en crachent le feu, que les chaînes des siècles se brisent enfin et libèrent le destin des hommes, qu'une vieille mansarde reprend vie et se dresse sur ses pattes de poules. Alors Ivan Ivanovitch n'a pas besoin d'entendre la fin de son histoire.

 

Inspiré de contes traditionnels russes et de mythologies slaves, La Fin d'Ivan Ivanovitch nous transporte des grandes steppes glacées du nord aux humeurs brûlantes du mont Klioutchevskoï en passant par la toundra nourricière gorgée de vie...

Le conteur s'accompagne de l'ancienne citera hongroise, du dulcimer, du mélodion et d'un tambour sur cadre, en faisant revivre quelques mélodies folkloriques de l'Est et des airs de Nikolaï Rimski-Korsakov et Modeste Moussorgski.

Durée 1h15.

Tous publics à partir de huit ans.

Où se Lève le Soleil... (Contes d'Asie)

« L’art se situe dans l’intervalle, mince comme la peau, qui sépare la vérité du mensonge. » Monzaemon Chikamatsu

 

Il y a des tigres qui parlent et des singes astucieux, des baguettes qui guérissent les princesses et des filles de la lune amoureuses de musiciens, des dragons qui se réveillent et des fantômes qui ne dorment jamais, des gentils récompensés, des méchants punis... et puis des histoires qui ne finissent jamais.

 

Où se léve le soleil est un voyage dans les pays asiatiques dont les légendes, nombreuses et variées, continuent d'alimenter l'imaginaire du monde entier. Les contes viennent de Corée, du Cambodge, du Viêt Nam, de Chine et du Japon. Tous sont des contes traditionnels transmis par le bouche à oreille à travers les siècles et collectés par quelques spécialistes ou amateurs éclairés.

 

Le conteur s'accompagne du Dan Tranh et du Dan Moi, cithare et guimbarde vietnamiennes, des flûtes chinoises Ba Wu et Hulusi, d'une conque et d'un tambour sur cadre.

Durée 1h15.

Tous publics à partir de six ans.

Azalaï : Suivre la Caravane (Contes du Désert)

« Voyager, c'est aller de soi à soi en passant par les autres. » Proverbe touareg.

 

Ils sont des millions... touaregs, bédouins, berbères à avoir vécu et à vivre encore les routes arides du désert. Combien de siècles ont vu passer les marchands les plus courageux à la recherche des encens les plus rares, des épices les plus précieuses, des étoffes les plus fines ou du fameux sel des mines du Mali. Partis sur les routes avec leurs caravanes de chameaux, celles que les touaregs appellent Azalaï, ils connaissent la rudesse des longues nuits sahariennes, les chaleurs infernales des journées sans nuages et le bonheur infini des oasis perdues.

 

Ce monde austère est le terreau fertile de l’imagination des hommes, car il faut bien trouver des origines à ces bruits mystérieux qui déchirent la nuit, à ces palais luxuriants qui apparaissent un instant entre les dunes pour s’évanouir soudain dans la nuée des chaleurs .


Là-bas les contes sont légions. Ils divertissent les hommes à la tombée de la nuit et forment le squelette d’une philosophie typique des gens du désert.

  Merveilleuses et inattendues, peuplées de génies et de sorciers, de trésors oubliés et de quêtes lointaines, les histoires de la caravane ne font pas d’escales, elles avancent toujours entre les dunes, par-delà les montagnes, dans la poussière la plus fine et le sable infâme, pour satisfaire les délicates oreilles du monde.

 

Le conteur s’accompagne du oud, du guembri, d’une banjoline et de percussions.

Durée 1h15.

Tous publics à partir de six ans.

Une veillée, et pourquoi pas? (Contes des sabots)

C'était hier tout juste. C'était un temps où il n'y avait pas de téléviseurs, d'ordinateurs ou de transistors. C'était un temps où les gens passaient du temps ensemble.

 

Le plaisir de se réunir et de s'occuper ensemble, les femmes à leur rouet qui chantent en entraînant tout le groupe, les hommes qui joutent dans leurs concours de menteries et ouvrent la porte aux contes les plus extraordinaires.

Si les enfants sont là, les contes nous transportent dans les mille paysages de l'imaginaire... si tous les enfants sont couchés... les gaillardises prennent le relais !

 

Aujourd'hui le conteur est en baskets. Pas de nostalgie. Pas de tentatives de recréer quoi que ce soit d'autre que le plaisir de la rencontre. Les contes évoluent mêmes si leurs racines se retrouvent dans les recueils de Henri Pourrat, Achille Millien, Claude Seignolle, Paul Sébillot...

 

Des histoires et des chansons, autour d'un petit verre et d'une grignote... le temps file comme le vent. On est là pour passer un bon moment ensemble, à rire, à frissonner, à chanter, à s'amuser.

Et ça durera tant qu'on voudra (si personne ne baille, si personne n'a soif, ça peut vraiment durer...) !